Nos compagnons Chiens et Chats dans la cité

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  • Dernière modification de la publication :04/02/2025
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Vous trouverez dans la barre latérale la plupart des textes réglementaires ainsi que les liens vers les documents qui nous ont servi à traiter ce sujet.

Démarrage d'une campagne de stérilisation financée par le Ministère de l'agriculture

À la suite d’un appel d’offres du Ministère de l’Agriculture fin 2024, Marvejols fait partie des 165 communes et établissements publics bénéficiant d’un financement maximal de 10 000 € pour une campagne de stérilisation des chats, prévue de février à juin 2025.

Des boîtes-trappes seront installées dans la ville afin de capturer les chats errants, qui seront ensuite confiés à un vétérinaire pour leur stérilisation et des soins de base.

Nous espérons que cette initiative du Ministère de l’Agriculture sera plus efficace que la campagne de stérilisation menée en 2022 en partenariat avec 30 Millions d’Amis, où seulement 7 chats ont été capturés et stérilisés, alors que la prévision était de 30 animaux.

Les obligations légales des municipalités face à la gestion des chats errants

Les autorités municipales ont une obligation légale en matière de gestion des animaux errants, y compris les chats. Ces obligations sont définies par plusieurs textes législatifs et réglementaires, notamment la loi sur la protection animale, le Code de la santé publique et certaines initiatives locales spécifiques (cf. notre description plus détaillée sur le côté).

Ces obligations montrent clairement que les communes ont un rôle à jouer dans la gestion des animaux errants, notamment en matière de stérilisation et de contrôle des populations.

Agir pour le bien-être animal

La prolifération des chats errants en ville est un phénomène souvent ignoré ou minimisé, mais qui pose des enjeux majeurs, tant d’un point de vue sanitaire que sociétal.
Au-delà de l’obligation légale, nous avons un devoir moral envers ces animaux qui, faute de contrôle, sont souvent perçus comme une nuisance. Une politique adaptée et pérenne est nécessaire pour gérer efficacement cette population.

Lors d’une réunion de quartier, Mme la Maire a suggéré qu’il ne fallait pas nourrir les chats. Cette position soulève plusieurs questions. Non seulement elle est contraire à certaines obligations légales, mais elle ignore également les risques sanitaires, les enjeux sociaux et la nécessité d’une gestion proactive et responsable de ces populations animales.

Des impacts sociaux non négligeables

Ces impacts doivent être pris en compte pour une gestion harmonieuse de l’espace public.

  • Conflits sociaux et nuisances : La présence de colonies de chats errants peut entraîner des nuisances importantes pour les habitants. Les chats peuvent causer des dégâts matériels dans les espaces publics (végétation piétinée, objets déplacés, dégradations diverses). De plus, les bruits nocturnes (miaulements incessants, bagarres) perturbent la tranquillité des résidents.
  • Maltraitance animale : Sans contrôle, certains chats errants vivent dans des conditions précaires, souffrant de blessures, de maladies ou de malnutrition. Faute de prise en charge, ils peuvent être victimes de mauvais traitements (empoisonnements, mutilations, agressions).
  • Sentiment de frustration : Les citoyens qui nourrissent les chats errants dans l’espoir de les aider se retrouvent parfois en conflit avec d’autres habitants. Cette situation peut engendrer des divisions entre ceux qui souhaitent protéger les animaux et ceux qui les considèrent comme une nuisance.

Obligation de fourrière

La communauté de communes du Gévaudan a délégué la gestion obligatoire d’une fourrière à La Société L’Eden de Mende, pour un coût annuel de 9 044,10 €.
Une information du public est nécessaire concernant la procédure de recueil des animaux errants, où les agents municipaux ont un rôle primordial. Malgré la bonne volonté des différents acteurs, un manque évident de coordination entraîne un très faible taux d’animaux recueillis.

Il est essentiel que tous œuvrent ensemble pour améliorer ce service, afin de mieux répondre aux attentes des citoyens et d’assurer une gestion efficace et responsable des animaux errants.

Conclusion

Nous saluons l’initiative du Ministère de l’Agriculture pour cette campagne de stérilisation et espérons que sa mise en œuvre, ainsi que l’organisation locale des actions, seront à la hauteur sur le long terme et ne connaîtront pas le même échec que la campagne de 2022.

En parallèle, nous souhaitons attirer l’attention sur le sort des animaux de compagnie des personnes âgées ou décédées. Ces animaux représentent une charge émotionnelle importante pour les conjoints ou les familles. Une réflexion sur les solutions envisageables doit être menée.

Cet article a 2 commentaires

  1. Denis Amelie

    Bonsoir . Est ce qu on pourrait avoir au préalable, la date et les lieux .
    Car meme si je suis pour une campagne comme celle ci , un de mes chats , sterilisé et pucé aime avoir ses rituels et traine dans le quartier avant de rentrer 2 fois par jours pour profiter de la vie a la maison .
    Cordialement

    1. mvm24

      Nous avons essayer de savoir ou allais être placées les trappes , mais jusqu’à ce jour la mairie n’as pas communiquer dessus.

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